Changements climatiques et droit des futures générations
À propos
Au 21e siècle, on doit avoir conscience de l’écologie et adopter des comportements responsables pour limiter les impacts des changements climatiques. En ce sens, l’écoresponsabilité est une notion importante qui sera au cœur du prochain siècle. Quelles sont les meilleures approches à adopter afin d’être mieux préparés à cette réalité? La réponse part d’un large spectre d’interventions, allant de la compréhension des causes écologiques et socio-économiques de ces changements climatiques, en passant par les enjeux environnementaux, sociaux et économiques de cette transition, jusqu’aux meilleures stratégies pour former les entrepreneurs et les acteurs innovateurs du changement engagés dans la lutte contre les changements climatiques et la création d’un monde décarbonisé à l’horizon 2050.
Pour protéger l’héritage patrimonial de l’humanité, nous avons besoin d’opérer un changement de paradigme dans la réflexion sur le droit, dans notre conception du droit et dans sa mise en oeuvre afin de définir le droit des générations futures. Quels sont ces droits auxquels les générations futures peuvent légitimement aspirer? Aujourd’hui, ces droits sont mal définis, mal encadrés, voire totalement orphelins. Il n’existe pas de standards reconnus dans le domaine du droit pour protéger la qualité de l’air, la qualité et l’accès à l’eau, qui sont pourtant les deux ressources essentielles à la vie les plus menacées. Or, leur qualité et leur accessibilité exercent une influence directe sur la santé des gens et sur leur dignité, sans compter sur la capacité d’assurer la subsistance des générations futures par la gestion responsable et la régénération des ressources animales et végétales. Voilà pourquoi nous lançons un grand chantier dans lequel nous entamerons une réflexion afin d’identifier les paramètres sociaux et législatifs de ce nouveau paradigme à encadrer et à définir par le biais du Sommet international de l’écocitoyenneté. Le rapport de l’Université des Nations Unies à Tokyo (1992) explique de manière précise en quoi consiste la justice intergénérationnelle, qui repose sur trois principes fondamentaux : 1) chaque génération est responsable de conserver la diversité naturelle et culturelle pour les futures générations – ce principe est appelé la conservation des options, 2) les générations présentes doivent conserver non seulement les options, mais aussi une qualité de la planète comparable à celle des générations précédentes et finalement 3) le droit à l’accès à ces ressources.

Écotechnologies
Pour le secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, « malgré une dynamique encourageante, nous ne progressons pas assez rapidement. Le changement climatique est plus rapide que nous ». Pour le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), la réussite de cette transition exceptionnelle reste possible et techniquement faisable. Mais limiter le réchauffement climatique à moins de deux degrés nécessitera des changements majeurs dans de multiples secteurs tels que l’énergie, l’industrie, le bâtiment, le transport, l’agriculture et l’urbanisme.
Températures
D’après un rapport du GIEC, « le réchauffement du climat ne fait aucun doute et est désormais attesté par l’augmentation observée des températures moyennes de l’air et de l’océan, la fonte généralisée de la neige et de la glace et l’augmentation du niveau moyen de la mer. »




